MIRAGE GEORGIEN 

A moins de deux semaines des élections législatives, la situation géorgienne inquiète de plus en plus intensément. Le 9 octobre 2024, le Parlement européen a adopté une résolution « Sur le recul démocratique et les menaces au pluralisme politique en Géorgie » avec 495 voix pour, 73 contre et 86 abstentions. Entre autres, la résolution appelle à un gel des fonds de l’UE au gouvernement géorgien jusqu’à ce qu’il abroge la législation antidémocratique, des sanctions contre Bidzina Ivanishvili et une évaluation du respect par la Géorgie des critères de libéralisation des visas. Il appelle également à ce que « des conditions strictes soient imposées au décaissement de tout financement futur au gouvernement géorgien ». 

  • Cependant, elle ne donne pas suite à la demande des pétitionnaires de suspendre la validité des normes contestées en attendant la décision finale.  
  • La Cour estime que les demandeurs n’ont pas suffisamment prouvé que les organisations, qui devront poursuivre leur travail en tant qu’« agents étrangers », subiront des dommages substantiels à leur réputation. 
  • Une enquête menée par le Forum de la société civile du Partenariat oriental (EaP CSF) a évalué l’impact de la loi sur les agents étrangers sur le secteur de la société civile du pays. 
  • Les conséquences de la loi ont déjà eu un impact sur 70 % des OSC interrogées. 
  • Les organisations et leur personnel ont été soumises à des menaces et à du harcèlement en ligne, des appels téléphoniques inquiétants envers eux ou leurs proches. 
  • Ceci s’accompagne, coté autorités publiques, d’un examen accru de la part des autorités, de charges administratives accrues. 
  • Enfin, des reportages médiatiques négatifs et des affiches pour atteindre à leur réputation. 
  • Ceci est d’autant plus inquiétant que la dernière sortie de Sergei Lavrov semble vouloir conforter les orientations du parti Rêve géorgien, prêt à tout pour rester majoritaire à l’Assemblée. 
  • La Russie se dit ouverte à un compromis qui permettrait à ses troupes, stationnées depuis 2008, de quitter les régions séparatistes de Géorgie. soutenues par Moscou, a déclaré le plus haut diplomate du pays. 
  • Un cinquième du territoire géorgien se trouve actuellement sous contrôle des forces russes. 
  • Le parti Rêve géorgien se présente comme “le choix de la paix”. 
  • On peut aisément imaginer qu’encourager la victoire d’un parti ami du Kremlin permettra de dégager les hommes et armements stationnés en Géorgie pour les diriger vers l’Ukraine.