C’est au sommet des 27 et 28 juin 2024, à Bruxelles que devraient être formellement choisis les candidats pour les top-jobs qui dépendent du Conseil européen (c’est à dire tous, sauf la présidence du parlement). Malgré les spéculations sur les répercussions européennes de la confuse situation française, les ambassadeurs européens, qui se sont réunis le 11 juin, n’ont pas modifié le calendrier.
- Les chefs d’État et de gouvernement doivent lancer la discussion lors d’un dîner préparatoire, le 17 juin.
- Euractiv revient plus en détails sur la chorégraphie.
- L’un des enjeux du calendrier est aussi d’être en situation de finir ces négociations sous présidence belge.
- En effet, au 1er juillet 2024, c’est Viktor Orban qui prendra au nom de la Hongrie la présidence tournante du Conseil de l’UE – ce qui jette un certain trouble.
- Celle-ci a d’ailleurs annoncé déjà ses principales priorités: migration, Ukraine, compétitivité, défense, et démographie.
- Sur les questions de défense, d’ailleurs, une priorité partagée avec la présidente von der Leyen pour son deuxième mandat, la création d’un Commissaire à la Défense pourrait venir ajouter un cinquième poste à responsabilité aux 4 déjà en jeu.
- Les spéculations se portent sur une candidature polonaise, potentiellement l’actuel ministre des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski.
- Son poids et son engagement européens avaient déjà été particulièrement perceptibles lors de la présidence polonaise du Conseil en 2011.
- Le chaos français aura au moins permis de consolider la stabilité politique au niveau européen.
- La principale incertitude qui se pose désormais est celle des rapports de force au parlement, de la taille respective des groupes politiques.
- Et consécutivement de savoir si Ursula von der Leyen y dispose, ou non, d’une majorité pour l’investir le 17 juillet 2024 à Strasbourg (cf. EIH 5/524).