A l’Est, rien de nouveau ? Le front ukrainien est sous pression russe ; les nouvelles sont mauvaises, d’où qu’elles viennent.
- Malgré quelques notes positives : ainsi, les Slovaques ont-ils défié l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine décrété par leur premier Ministre R. Fico en organisant une campagne de financement participatif pour sponsoriser des munitions pour l’Ukraine.
- En sept jours seulement, ils ont collecté 2,9 millions d’euros auprès de plus de 47 000 donateurs, selon le téléscripteur en direct sur leur site web.
- Le prix d’un obus peut varier, mais il est d’environ 3 500 euros.
- Cette campagne pourrait donc déjà permettre d’en acheter environ 800.
- Cette manifestation de solidarité directe a quelque chose de touchant, dans un contexte où le soutien à l’effort de guerre des Ukrainiens divise profondément les scènes politiques de ses alliés européens et américains.
- En attendant la potentielle disruption d’une réélection de D. Trump à la présidence de la Fédération, le Congrès américain a fini par voter les crédits d’aide militaire à Kiev.
- Mais l’implication des Occidentaux est-elle totale ?
- La comparaison avec l’organisation du bouclier anti-missile qui protège Israël fait spéculer certains observateurs sur le parallèle – l’UE aurait-elle les moyens de sa volonté de puissance ?
- C’est probablement ce à quoi le président français a voulu répondre à travers ses déclarations, jugées parfois intempestives, sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine.
- Un “moment Macron” explique le think tank ECFR, dont le principal effet est de rappeler les Européens à la cohérence de leur engagement.
- Accessoirement de restaurer l’autorité de la parole de la France dans cette partie de l’Europe la plus sensible au langage de fermeté à l’égard de Moscou.
- Et faire oublier un passé de malentendus.