La situation est particulièrement complexe. L’affaiblissement démographique et surtout le ralentissement économique de l’Europe pourraient peut-être permettre d’atteindre nos objectifs climatiques.
- Cependant, face à cette forte concurrence avec les entreprises américaines et chinoises, cette croissance semble nécessaire pour investir dans les nouvelles technologies qui permettront aux générations futures de mieux vivre que les précédentes.
- Là encore, les États-Unis en ont fait la démonstration.
- Malgré une croissance plus soutenue, les États-Unis ont réussi à faire diminuer l’intensité carbone de la valeur ajoutée créée,
- plus fortement que les Européens au cours des vingt dernières années.
- A noter que l’intensité carbone de la valeur ajoutée créée aux États- Unis est toujours plus élevée qu’en Europe.
- Pour certains, la réponse à ce décrochage passe par de nouvelles alliances commerciales, comme avec les pays du Mercosur.
- Cela fait 25 ans que Mercosur et l’UE travaillent sur cet accord.
- L’Espagne, favorable à l’accord, souhaitait en faire un tournant de sa présidence du conseil de l’UE.
- Le principal opposant reste pour l’instant la France.
- Paris refuse en effet d’approuver l’accord UE-Mercosur, ralentissant ainsi les négociations.
- Une opposition qui fait écho aux manifestations de la colère du monde agricole qui occupent le devant de la scène politique depuis la rentrée.
- Au-delà, les questions des risques environnementaux, en particulier en matière de déforestation de l’Amazonie, restent entières et rentrent en contradiction avec le respect par l’UE de ses engagements aux Accords de Paris, comme le soulignent les associations écologistes.