Sécurité, précarité, soutenabilité : la décarbonation est l’enjeu central de la transition écologique européenne prévue pour 2050. Aux yeux de beaucoup, la solution miracle passe par l’hydrogène vert dont la journée mondiale se célèbre maintenant le 8 octobre (oui oui).
- Comme nous l’avions souligné, la Commission européenne cherche encore la bonne formule pour dynamiser un marché de l’hydrogène qui ne décolle toujours pas.
- On estime à l’heure actuelle que la demande peinera à attendre les 8.5 millions.
- Les raisons de cet échec sont diverses :
- Pour certains, l’entêtement pour une utilisation de l’hydrogène vert est une erreur, d’autant plus que, comme l’explique Thierry Bros au micro de FranceInfo, professeur à Science Po, « l’hydrogène, pour le moment, on ne sait pas l’utiliser ».
- D’autres, comme le député européen et ancien Premier ministre polonais Jerzy Buzek (PL-PPE) pensent que le marché est coincé dans un cercle vicieux.
- À ce jour, l’UE déploie plus de 500 projets d’hydrogène et plus de 200 projets de transport et de distribution d’hydrogène.
- Les projets sont donc en vive augmentation et témoignent d’une volonté commune, permettant d’attendre potentiellement une production de 38 millions de tonnes par an en 2030.
- Malheureusement, les financements manquent : seuls 4% de cette production concernent des projets ayant déjà débouché sur une décision finale d’investissement.
- Les projets sont d’autant plus mis sous les feux du projecteur avec l’entrée en vigueur de la Directive efficacité énergie qui entend contraindre à la réduction de la consommation d’énergie des États membres de 11,7 % d’ici à 2030.
- Le domaine où l’hydrogène pourrait s’avérer le plus prometteur est le secteur du transport maritime.
- Il s’agit de remplacer les combustibles fossiles par le biais de l’hydrogène, nécessaire à la production de combustibles alternatifs tels que l’e-ammonia, l’e-méthanol et le kérosène synthétique.
- Pour ce faire, les réglementations européennes se doivent d’inciter vers l’hydrogène vert.