Le biais de confirmation est assez général à l’Ouest : dans l’espoir d’un effondrement du pouvoir de V. Poutine, la mutinerie ratée du groupe Wagner, en Russie, est lue sous l’angle des fractures potentielles au Kremlin.
- Il s’agirait du plus grand défi auquel V. Poutine a été confronté depuis son arrivée au pouvoir en 1999, selon le chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell.
- L’incident a effectivement révélé certaines vulnérabilités du régime russe et de son système politique.
- Dans son éditorial du 30 juin Pierre Haski détaille le contrecoup interne dans l’armée russe.
- L’instabilité en Russie est une source d’inquiétude pour les dirigeants européens qui en reconnaissent les implications pour la sécurité régionale.
- Avec l’apparent retour à la normale, des inquiétudes émergent quant à la localisation des 25 000 hommes du groupe Wagner.
- Surtout si leur présence en Biélorussie préfigure un nouveau danger à la frontière ukrainienne.
- Dans ce contexte, les ministres des affaires étrangères de l’UE doivent confirmer leur accord sur une nouvelle allocation de 3,5 milliards d’euros à la Facilité européenne de soutien à la paix (EPF), utilisée pour financer les livraisons d’armes à l’Ukraine et les missions militaires à l’étranger.
- La situation en Russie met en évidence l’importance de soutenir l’Ukraine dans la reconquête de ses territoires.
- En Ukraine, les analystes estiment que la crise en Russie pourrait affaiblir les forces russes.
- Et profiter aux forces ukrainiennes, engagées dans une contre-offensive difficile.