L’antagonisme entre nucléaire et renouvelable devient problématique et commence à peser sur la capacité collective de l’UE à avancer sur la voie de l’autonomie énergétique. Le désaccord est devenu une opposition frontale et les arguments en slogans irrationnels de part et d’autre. “Comme un couple qui ne veut plus s’entendre” explique un proche observateur des disputes entre Allemagne et France à propos des orientations énergétiques de l’Europe – ce que confirment les accusations mutuelles de malhonnêteté.
- La France compte sur la réforme du marché européen de l’électricité, en discussion actuellement, pour développer son industrie nucléaire.
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- Cependant, le vote du Parlement européen la semaine dernière a freiné les ambitions de Paris, en écartant le recours aux “contrats pour différence”.
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- Il s’agit de contrats à long terme, garantis par la puissance publique.
- Eux seuls permettent de rentabiliser les lourds investissements que représente le nucléaire.
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- En matière de renouvelables, la France est toujours en retard sur ses propres objectifs et en infraction avec les décisions européennes auxquelles elle a contribué et qui s’imposent à elles.
- Cependant, la part des énergies renouvelables progresse dans le monde.
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- D’après l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport sur l’état du marché de l’électricité mondial, les renouvelables pourraient dépasser le charbon dans la production mondiale d’électricité en 2024.
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- Si la météo est favorable, nuance-t-elle.
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- Selon l’étude, la part des énergies renouvelables dans la production mondiale d’électricité dépassera un tiers d’ici 2024.
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- Au détriment de la production à partir du charbon diminuera légèrement en 2023 et 2024.
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- Toujours selon le rapport, la consommation de l’UE devrait diminuer de 3 % cette année, soit une baisse similaire à celle enregistrée en 2022.