TURQUÉ

Selon les observateurs internationaux pour la sécurité et la coopération en Europe, le second tour de l’élection présidentielle en Turquie s’est déroulé de « manière équitable » en termes d’aspects logistiques et d’offre de choix aux électeurs, mais a été entaché par un langage incendiaire et discriminatoire pendant la campagne.

  • Les observateurs ont noté la partialité des médias et les restrictions permanentes à la liberté d’expression, ce qui a créé des conditions inégales et donné un avantage injustifié au président sortant.
    • La Turquie figure très bas (165/180) dans le classement RSF en matière de liberté des médias.
      • La couverture médiatique a été biaisée, le radiodiffuseur public favorisant le président
    • La législation régissant le second tour des élections a été jugée inadéquate, ce qui a entraîné une incertitude juridique.
      • Si les candidats ont pu faire campagne librement, les partisans des partis d’opposition ont fait l’objet d’intimidations et de harcèlements.
    • Les observateurs ont souligné la nécessité pour le vainqueur d’œuvrer à l’unité du pays et ont exhorté la Turquie à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme et à libérer les prisonniers politiques.

  • L’administration électorale a géré efficacement les préparatifs, mais la transparence a fait défaut.
    • Le rapport relève des cas de violence et de compromission du secret du
    • La liberté d’expression a encore été restreinte par des procès et des arrestations de journalistes et de

  • Selon la Fondation pour les études progressistes européennes (FEPS), les résultats des récentes élections turques indiquent une poursuite de la politique intérieure et étrangère du pays, avec une tendance croissante à l’autoritarisme et une orientation vers l’Est en matière d’affaires étrangères.
    • L’opposition est confrontée à une redistribution des
      • Ce qui laisse penser que l’ère des expériences libérales touche à sa
    • Le président Recep Tayyip Erdoğan a remporté le second tour des élections présidentielles avec une marge étroite.
      • Ceci met encore plus en évidence la polarisation et la division au sein du
    • Malgré la performance respectable de l’opposition, l’alliance de partis du président Erdoğan a obtenu la majorité absolue au parlement.
      • Ceci lui permet de gouverner comme elle l’entend pendant au moins quatre années supplémentaires.
    • L’opposition est susceptible de subir des changements
      • L’analyse craint un glissement potentiel vers des factions plus conservatrices et traditionnelles au sein des partis.
    • Dans l’ensemble, les perspectives suggèrent une poursuite de la trajectoire actuelle avec des perspectives limitées de libéralisation, ce qui incitera de nombreux jeunes désillusionnés à envisager l’émigration.