Alors que l’élargissement de l’OTAN est suspendu à un accord de la Turquie, Marie-Pierre Vérot, correspondante de Radio France en Turquie, estime que la Suède et l’OTAN ont des raisons de faire preuve d’un optimisme prudent en ce qui concerne la coopération potentielle de la Turquie.
- La victoire électorale du président Erdogan et sa majorité au Parlement lui permettent de donner la priorité à l’image de son pays et de répondre aux pressions directes des États-Unis.
- Le nouveau gouvernement turc se présente comme pragmatique.
- L’ancien directeur des services de renseignement nommé ministre des Affaires étrangères, permettrait d’espérer des relations apaisées avec l’Occident.
- Le nouveau gouvernement turc se présente comme pragmatique.
- L’adoption par la Suède de lois antiterroristes plus strictes et la présence du secrétaire général de l’OTAN lors de l’investiture d’Erdogan témoignent d’une évolution.
- A cela s’ajoute l’approbation par la Cour suprême suédoise de l’expulsion d’un sympathisant du PKK vers la Turquie.
- Enfin, lorsque des activistes kurdes ont manifesté en Suède avec des drapeaux du PKK, Ankara est resté silencieux.
- Ceci pourrait indiquer une volonté d’envisager l’adhésion à part entière de la Suède lors du prochain sommet de l’OTAN.