MAL EN PiS

Si l’usure du pouvoir ne semble pas guetter V. Orban, confortablement installé dans un système dans lequel l’opposition politique n’est plus en mesure d’effectuer son travail, le PiS au pouvoir à Varsovie semble moins confiant dans sa situation.

  • La commission, composée de neuf membres, sera nommée par le parlement, où le PiS détient une courte majorité, et son champ d’action couvrira les actions influencées par la Russie entre 2007 et 2022.
    • Les critiques considèrent que cette commission violerait la constitution et manquera de transparence et de responsabilité.
    • Les partis d’opposition ont annoncé leur boycott de la commission et des manifestations sont prévues contre elle.

  • Dans le contexte du conflit russo-ukrainien et de la méfiance quasi paranoïaque à l’égard des ingérences étrangères, le dispositif prétend éradiquer les agents du Kremlin en Pologne.
    • Cependant, l’opposition considère qu’il s’agit surtout d’un outil pour discréditer et harceler les rivaux
    • La Commission européenne a exprimé sa « profonde inquiétude » quant à l’adoption de cette nouvelle loi en Pologne.
      • La Commission craint elle aussi que cette loi ne soit utilisée pour empêcher des personnes d’exercer des fonctions publiques sans procès équitable.
    • Le Commissaire à la Justice, Didier Reynders, a discuté de cette question avec les ministres lors du Conseil Affaires Générales.
      • La Commission européenne analyse actuellement la nouvelle loi et sera en mesure de demander des explications au gouvernement, de façon à s’assurer que la législation envisagée ne poursuit pas des desseins électoralistes nationaux.