X MEN AND DR. MANHATTAN

Quinze États européens, ainsi que la commissaire européen à l’énergie Kadri Simmons, se sont réunis le 16 mai à Paris à l’invitation du ministre français de la transition écologique pour une réunion concernant l’ « alliance nucléaire ».

  • Les principaux sujets à l’ordre du jour étaient la dépendance au combustible russe et le développement d’une industrie nucléaire européenne.
    • Les pays participants étaient la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie et l’Estonie.
      • Tous membres de cette alliance nucléaire se constitue autour de la France.
      • La Suède, l’Italie présents en tant qu’observateurs.
      • Le Royaume-Uni en tant que représentant invité.
    • Deux sessions étaient consacrées à des discussions sur l’établissement d’une chaîne de valeur européenne résiliente et indépendante.
  • L’un des principaux objectifs de la réunion était d’explorer les possibilités d’une coopération plus étroite dans le secteur nucléaire.
    • Cela comprend l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement nucléaire et les projets industriels communs pour de nouvelles capacités de production et de nouvelles technologies.
      • Les discussions ont porté sur les questions liées à la sûreté, à la sécurité de l’approvisionnement, et au développement industriel.
      • Il a aussi été question d’innovation, en particulier dans le domaine des petits réacteurs modulaires (SMR).
    • La réunion a mis l’accent sur la nécessité de réduire la dépendance à l’égard du combustible russe, en particulier pour les pays d’Europe de l’Est.
      • Ella a aussi souligné l’aide potentielle des États-Unis, de la Corée du Sud, du Japon et d’autres pays dotés d’une capacité nucléaire.
      • L’entreprise nucléaire française Orano a été mentionnée alors qu’elle étend les capacités d’enrichissement du combustible de son usine du Tricastin, en France, afin de répondre en partie aux besoins d’enrichissement actuellement satisfaits par la Russie.
  • Ce rendez-vous a également constitué une étape importante dans la consolidation de l’influence politique de l’alliance nucléaire.
    • Elle entend peser de tout son poids dans l’élaboration des futures politiques européennes en matière de transition énergétique, telles que le Net-Zero Industry Act pour le redressement industriel européen.
    • D’après l’agence Contexte, l’« alliance nucléaire » s’est dotée d’une feuille de route préliminaire visant à atteindre une capacité nucléaire de 150 GW dans l’UE d’ici à 2050.
      • Pour y parvenir, l’alliance prévoit de construire 30 à 45 nouveaux grands réacteurs et petits réacteurs modulaires, de maintenir les installations nucléaires existantes dans l’UE et de recruter plus de 450 000 personnes.