SUFFRAGETTE

Le 30 mars 2023, le Parlement européen a approuvé la directive obligeant les employeurs de l’Union européenne à faire preuve de transparence en matière d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Cela s’accompagne par une législation nationale prévoyant des amendes en cas de discrimination salariale.

  • Les nouvelles règles, proposées par la Commission européenne en mars 2021, visent à permettre une comparaison explicite des rémunérations des hommes et des femmes, à poste égal.
    • Les 27 lois nationales devront exiger des employeurs qu’ils fournissent aux salariés et à leurs représentants des informations claires et complètes sur les niveaux de rémunération individuels et moyens, ventilés par sexe.
      • Lorsqu’une entreprise compte 100 salariés ou plus, elle devra publier régulièrement des informations expliquant l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, le cas échéant.
      • Le non-respect de ces dispositions devra faire l’objet d’une sanction.
    • Les employeurs qui ne pourront justifier objectivement un écart de rémunération de 5 % ou plus devront évaluer à nouveau les salaires en coopération avec les représentants des travailleurs.
      • Dans le cas contraire, ils pourront se voir soumis à des amendes.
    • Ces nouvelles dispositions permettront aux salariés victimes de discrimination de demander des explications voire une réparation.
      • Si un ou une salariée estime que le principe de l’égalité de rémunération n’a pas été appliqué, il incombera à l’employeur de prouver qu’il n’y a pas eu de discrimination.