L’accord de commerce de l’UE avec le Mercosur devait bénéficier du remplacement de J. Bolsonaro par L.I. Lula à la tête de la fédération du Brésil. Il n’aura toutefois pas fallu beaucoup de temps pour se rendre compte que la bonne volonté en matière d’ambitions environnementales ne se limite pas à un comportement gougnafier ou pas.
- Selon Politico, la négociation de ces accords était suspendue aux différentes exigences environnementales de la partie européenne, en particulier sur la déforestation.
- Les efforts de la présidence suédoise en la matière sont continuels, mais les oppositions persistent.
- La France invoque la protection de ses producteurs de viande bovine.
- Les gouvernements autrichiens et néerlandais s’inquiètent de la déforestation importée.
- Les nouvelles dispositions environnementales contraignantes, principalement sur le sujet de la déforestation, demandées par la Commission européenne semblent toujours mal accueillies par le Brésil.
- Les ONG estiment, elles de leur côté, que ces exigences relèvent encore du « greenwashing».
- Ces dispositions seront de trop faible portée pour limiter les conséquences environnementales d’un traité de commerce qu’elles estiment, depuis le début, néfaste à l’environnement et au respect des accords de Paris.
- La présidence espagnole du Conseil de l’UE, qui commencera au 1er juillet 2023, pourrait accélérer le processus de ratification d’un accord qu’elle soutient ouvertement.
- Les ONG estiment, elles de leur côté, que ces exigences relèvent encore du « greenwashing».