La commission de l’agriculture du Parlement européen a adopté à l’unanimité le rapport sur le plan d’action pour le bio, avec 45 votes pour, et zéro contre.
- Ce plan dispose d’une approche en trois volets, afin d’encourager la production et la consommation de produits biologiques au sein de l’UE.
- Néanmoins, l’objectif ambitieux de 25% des terres agricoles consacrées au bio, dans la lignée de la stratégie Farm to Fork, ne figure pas dans le présent texte.
- Cette absence a été condamnée par l’eurodéputé Éric Andrieu. Celui-ci estime que la disparition de la cible du Green Deal est une perte au symbole fort.
- Claude Gruffat, membre écologiste de la commission Agri voit dans l’absence de cet élément un défaut grave du texte final.
- Selon lui, le texte fait également des amalgames, et entretient la confusion entre le bio et d’autres approches de l’agriculture conventionnelle.
- Du côté des aspects positifs du rapport, Claude Gruffat note la meilleure information des consommateurs sur les avantages de l’agriculture bio, ainsi que la demande d’un renforcement des contrôles, et du rôle accru accordé aux acteurs locaux.
Le 22 mars, une trentaine d’ONG ont publié une lettre ouverte à destination de la Commission européenne, pour presser l’UE à agir en matière de qualité de l’air.
- Six mois après que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié de nouvelles directives mondiales sur la qualité de l’air, les organisations ont mis l’accent sur le fait que la pollution de l’air constitue le plus grand risque environnemental pour la santé en Europe.
- 97% de la population urbaine de l’Union européenne vit dans des zones où la qualité de l’air est mauvaise.
- Dans un article, Geo estime que la pollution de l’air a causé le décès de près de 40000 enfants de moins de cinq ans durant l’année 2021.
- Les ONG pressent l’Union d’aligner ses normes sur celles préconisées par l’OMS, plus contraignantes.
- Cette pollution de l’air est une préoccupation majeure pour la protection de l’environnement.
- Une analyse de la Commission européenne a mis en évidence des estimations allant jusqu’à 54 milliards d’euros concernant les coûts d’impacts écosystémiques de la pollution atmosphérique.
- Durant l’année 2022, la Commission doit se pencher sur la question, pour alignement soit total, soit partiel, dans le cadre de la révision de la directive sur la qualité de l’air.