Lundi 13 décembre 2021, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé d’imposer des sanctions contre la société privée militaire russe Wagner.
- L’Europe défend que celle-ci travaille pour le compte du Kremlin dans des zones de conflit telles que l’Ukraine, la Syrie et la Libye.
- Un rapport du SEAE indique que le groupe russe Wagner contrôlerait une partie des troupes en République centrafricaine, alors que depuis juillet 2016, l’UE y déploie des instructeurs militaires (voir EIH 09/12/21).
- Les sanctions, en particulier un gel des avoirs, ciblent la société Wagner ainsi que huit personnes et trois entreprises du secteur de l’énergie.
- Selon la déclaration commune des ministres, les personnes citées sont « impliquées dans de graves violations des droits de l’homme, notamment des actes de torture et des exécutions et meurtres extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ou dans des activités de déstabilisation dans certains des pays où elles opèrent ».
Le même jour, les diplomates européens ont discuté d’une éventuelle nouvelle série de sanctions économiques contre la Russie, en coordination avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.
- Ces sanctions pourraient aller de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs des responsables politiques russes à l’interdiction des liens financiers et bancaires avec la Russie.
- Des sanctions envers Nord Stream 2 pourraient aussi être mises en place.
- Selon Josep. Borrell, il s’agit de signaler que « toute agression contre l’Ukraine aura un coût élevé pour la Russie ».