Un an après les élections au scrutin très contesté, le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a exprimé dans une communication du 8 août que l’UE était unie dans la poursuite de son soutien au peuple biélorusse.
- La levée des sanctions européennes à l’égard du régime de Loukachenko ne serait possible qu’à condition que les autorités biélorusses souscrivent pleinement aux principes de la démocratie et de l’État de droit
- « Le régime devrait libérer et réhabiliter sans condition les plus de 600 prisonniers politiques et s’engager dans un processus politique sérieux, crédible et inclusif débouchant sur des élections libres et régulières sous l’observation de l’OSCE/du BIDDH ».
Le 9 août, peu après la conférence de presse annuelle du président bélarusse, qui a proclamé une fois de plus sa victoire lors d’un scrutin «totalement transparent» face à une opposition qui préparait un « coup d’État », la Grande-Bretagne, le Canada et les États-Unis annoncent des sanctions coordonnées visant l’économie bélarusse et son secteur financier.
- Sont notamment visées les exportations de produits pétroliers et de potasse, utilisée dans les engrais et principale source de devises étrangères du pays.
- Les trois pays à l’origine des sanctions invoquent des violations des droits de l’Homme et des fraudes électorales. Le président américain Joe Biden a décrié ce qu’il a appelé une « campagne brutale de répression pour étouffer la dissidence ».
En réaction, mercredi 11 août 2021, la Biélorussie a demandé aux États-Unis de réduire le personnel de son ambassade à Minsk et a révoqué son consentement à la nomination de Julie Fisher au poste d’ambassadeur en réponse aux dernières sanctions de Washington, a déclaré le ministère des affaires étrangères mercredi. Alexandre Loukachenko a toutefois déclaré qu’il était prêt à discuter avec l’Occident au lieu d’une guerre de sanctions.